Publiée le 17-04-2024
Intelligence artificielle et sagesse du c½ur :
pour une communication pleinement humaine
Chers frères et s½urs !
L'évolution des systèmes de ladite “intelligence artificielle”, sur laquelle j’ai déjà réfléchi dans mon récent Message pour la Journée Mondiale de la Paix, est également en train de modifier radicalement l’information et la communication et, à travers elles, certains des fondements de la cohabitation civile. Il s’agit d’un changement qui touche tout le monde, et pas seulement les professionnels. La diffusion accélérée d’inventions étonnantes, dont le fonctionnement et les potentialités sont inconnus de la plupart d’entre nous, suscite une perplexité qui oscille entre enthousiasme et désorientation et nous confronte inévitablement à des questions fondamentales : qu’est-ce donc que l’homme, quelle est sa spécificité et quel sera l’avenir de cette espèce que nous appelons homo sapiens à l’ère des intelligences artificielles ? Comment rester pleinement humain et orienter dans le bon sens la mutation culturelle en cours ?
Publiée le 09-04-2024
Extrait de l'article paru dans LA NEF, avril 2024
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article de Grégor Puppinck
Président de l’ECLJ
"Repartir de la réalité et de la charité.
Mais avant, l’Église doit regarder en face et analyser cet échec majeur, historique. Comment la France est-elle tombée si bas pour que moins de 10 % des parlementaires s’opposent à cette constitutionnalisation ? Avons-nous douté de la justesse de la cause de la défense de la vie humaine, de l’humanité du conceptus ? Avons-nous été suffisamment courageux ? Avons-nous vraiment combattu ou fait seulement semblant ? Croyons-nous vraiment en l’existence de l’âme ? Avons-nous une réelle compassion pour les femmes enceintes ? Notre manque de courage n’a-t-il pas été aussi un manque de charité ?
Publiée le 04-04-2024
Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez, alerte, dans son message de Pâques, contre le danger d’une loi légalisant l’aide active à mourir :
La vie ou la mort ?
Publiée le 22-03-2024
L'Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église. Elle est source de vie de l'Église, elle fait l'unité de l’Église tout entière. le Concile Vatican II dira que la "Messe est la source et le sommet de la vie chrétienne"
C'est une tradition bien établie dans l'Église catholique que les fidèles, guidés par le sens de la foi et la charité, apportent au Sacrifice eucharistique un certain sacrifice personnel afin d'y participer plus étroitement. En effet, en donnant leur offrande personnelle (leur propre vie, leur travail, leurs biens, la création), ils prennent part à l'offrande que le Fils fait à son Père.
Publiée le 20-05-2016
À Siroki Brijeg, parmi les 13 000 fidèles, on ne compte pas un seul divorce. De mémoire d'homme, pas une seule famille n'a éclaté. L'Herzégovine jouit-elle d'une faveur exceptionnelle de la part du Ciel ? Existe-t-il un truc magique contre le démon de la division ?
La réponse est très simple ! Durant des siècles, sous domination turque puis communiste, les Croates ont cruellement souffert, car on voulait arracher leur foi chrétienne. Ils savent par expérience que leur salut vient de la Croix du Christ ; il ne vient pas des projets de désarmement, de l'aide humanitaire ou des traités de paix, même si parfois ces réalités apportent quelques bienfaits.
La source du Salut, c'est la Croix du Christ ! Ces gens ont une sagesse, ils ne se laissent pas tromper lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort. C'est pourquoi ils ont lié de façon indissociable le mariage à la Croix du Christ. Ils ont fondé le mariage qui donne la vie humaine sur la Croix qui donne la vie divine.
La tradition croate du mariage est si belle qu'elle commence à faire école en Europe et en Amérique ! Lorsqu'un jeune couple se prépare au mariage, on ne lui raconte pas qu'il a trouvé la personne idéale, le meilleur parti. Non ! Que dit le prêtre ? :
« Tu as trouvé ta croix. Et c'est une croix à aimer, une croix à porter,
une croix qu'il ne faudra pas rejeter mais chérir. »
Ces paroles prononcées en France laisseraient le fiancé muet de stupeur. Mais en Herzégovine, la Croix évoque l'amour, et le crucifix est le trésor de la maison.
Lorsque les fiancés se rendent à l’église, ils apportent avec eux un crucifix. Ce crucifix est béni par le prêtre, et au cours de l'échange des consentements, il revêt une importance centrale. En effet, la fiancée pose sa main droite sur la croix ; à son tour, le fiancé pose sa main sur celle de sa fiancée, et les deux mains se trouvent ainsi réunies sur la croix, fondées sur la croix. Le prêtre pose son étole sur les mains des fiancés qui prononcent alors leurs consentements et se promettent fidélité selon le rite de l’Église.
Après cela, les mariés ne s'embrassent pas, mais ils embrassent la croix. Ils savent qu'ils embrassent ainsi la source de l'amour.
Celui qui s'approche et voit leurs mains étendues sur la croix comprend que si le mari abandonne sa femme ou que la femme abandonne son mari, alors, c'est la croix qu'ils lâchent. Et lorsqu'on a lâché la croix, il ne reste rien, on a tout perdu, car on a lâché Jésus, on a perdu Jésus.
Après la cérémonie, les mariés rapportent ce crucifix et lui donnent une place d'honneur dans la maison. Il deviendra le centre de la prière familiale, car ils ont la conviction que la famille est née de cette croix.
Si un problème survient, si un conflit éclate, c'est devant cette croix que les époux viennent trouver secours. Ils n'iront pas chez un avocat, ils ne consulteront pas un diseur de bonne aventure ou un astrologue, ils ne compteront pas sur un psychologue pour régler leurs affaires.
Non, ils iront devant leur Jésus, devant la croix. Ils se mettront à genoux et c'est devant Jésus qu'ils verseront leurs larmes, qu'ils crieront leur souffrance et, surtout, échangeront leur pardon. Ils ne s'endormiront pas le cœur lourd, car ils auront eu recours à leur Jésus, au Seul qui a la puissance de sauver.
Ils apprendront à leurs enfants à embrasser la croix chaque jour et à ne pas se coucher comme des païens, sans avoir remercié Jésus. Pour les enfants, aussi loin qu'ils s'en souviennent, Jésus est l'ami de la famille, que l'on respecte et que l'on embrasse.
Ces enfants ne reçoivent pas de « nounours » à étreindre durant la nuit pour se sentir en sécurité. Mais ils disent « bonne nuit » à Jésus et embrassent la croix. Ils s'endorment avec Jésus, pas avec une peluche. Ils savent que Jésus les garde dans ses bras et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs peurs s'éteignent dans leur baiser à Jésus.